Pollution marine : les plastiques, « premiers prédateurs » des océans, alerte une ONG



« Chaque jour, 8 millions de tonnes de déchets finissent dans l’océan. Quatre-vingts pour cent de la pollution qui touche nos mers est d’origine terrestre et issue de l’activité humaine, avec des répercussions terribles sur la biodiversité et l’ensemble de notre environnement », souligne le président de Surfrider Foundation Europe, Gilles Asenjo, dans un communiqué.

« Plusieurs centaines d’années avant de disparaître »

Le plastique constitue « plus de 80 % » des déchets sur la plupart des cinq sites analysés, constate l’ONG. Sur la plage de Burumendi, à Mutriku (Espagne), 96,6 % des 5 866 déchets collectés sont du plastique et du polystyrène. A Anglet (Pyrénées-Atlantiques), sur la plage de La Barre, le plastique et le polystyrène représentent 94,5 % des 10 884 déchets collectés. Le plastique et le polystyrène sont aussi massivement présents sur la plage de Porsmilin, à Locmaria-Plouzané, dans le Finistère (83,3 %), sur laquelle l’association a collecté 2 945 déchets au cours de ses quatre campagnes de prélèvements. Sur la plage de Murguita à San Sebastian (Espagne), en revanche, le plastique et le polystyrène ne représentent que 61 % des déchets (18 % de verre). Sur celle d’Inpernupe, à Zumaia (Espagne), près de la moitié des déchets sont du verre (47,9 %), contre 29,1 % pour le plastique/polystyrène.
Outre des morceaux de plastique, les bénévoles ont ramassé sur ces différents sites des cordages et filets, des mégots, des emballages alimentaires, des couvercles et bouchons, des bouteilles en verre et en plastique, des emballages de confiserie, des sacs plastique, des « déchets sanitaires » (couches, etc.)… Pour chaque site, Surfrider a dressé une liste des dix principaux déchets collectés.
« A ce stade, il s’agit de premières indications qui nous donnent un aperçu des statistiques européennes », souligne M. Asenjo. « De la Bretagne au Pays basque, les déchets plastiques humains sont clairement les premiers prédateurs de l’océan », ajoute-t-il. Car, à la différence du bois ou du carton, « les matières plastique mettent plusieurs centaines d’années avant de disparaître »« Et quand elles ne sont pas sous nos pieds à la plage, elles sont ingurgitées par les animaux marins qui s’en étouffent, sans parler des substances toxiques qu’elles déversent et dans lesquelles nous nous baignons ou de leur possible intégration au sein de la chaîne alimentaire », ajoute-t-il.









Alors la question que je me pose et que se pose les pêcheurs qui respectent la nature:

Vu les milliers et les milliers de leurres en plastiques de tout genre qui finissent  chaque années au fond de la mer, et je parle des leurres en plastique de toutes sortes non dégradable qui représentent 98 pour cent des ventes pour la pêche de loisirs, quel impact on ces gros bouts de plastique en plus de tout les reste? 

Ces leurres restent accrochés dans le fond de la mer et mettent des centaines d'années  à disparaître  pour une passion qui doit à mon   sens respecter les milieux naturels, ce ne doit pas être anodins du tout en terme de pollution active.



Quant on sait qu'un leurre souple de taille moyenne, c'est trois bouteilles de plastiques au moins !!!!!


Je pose la question comme se la posent les pêcheurs qui aiment la nature, quel comportement à adopter? Obliger à vendre des leurres biodégradables? Je ne sais pas mais le débat est lancé et la discussion est ouverte pour une pêche respectueuse des écosystèmes sauvages.








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